A travers gaz et poussières, se magnifie la lumière. Égaré, je vous écris une lettre, où ne pas l'être.
jeudi 15 mai 2014
mardi 29 avril 2014
Lancement d'un haîku Provençal
Désolé, mais ma vie se bouscule, du coup je ne poste plus depuis un petit moment, pour dire, je n'ai même pas le temps de laisser mon âme vagabonder.
Lavande en embruns
Odorant l'antécédent
Provençal Désir
Acini Van Herst
vendredi 21 mars 2014
"Perles et bijoux"
Telle à une sirène mythique,
Désireuse d'un héros épique,
Tu as ensorcelé mon esprit.
De telle sorte, que je me ris
Des vigies, des récifs, des brisants.
Mais mon navire se naufrageant,
Des abysses de mon désespoir,
La hantise de te décevoir,
La crainte que ma passion te froisse,
Inondent mon visage d'angoisses,
Faisant rouler, le long de mes joues,
D'innombrables perles et bijoux.
"Perles et bijoux" Acini Van Herst
dimanche 9 mars 2014
"Apparition"
L'esprit en berne, m'étant attardé,
En cet océan lourdement fardé,
Le vague absolu fit une embardée;
Voile lunaire, faussement halé,
Par et au-delà la mer étalée.
A la surface, des teintes rosées,
A la surface, des teintes rosées,
Par les rayons du soleil déposées,
Venaient nuancer son ton reposé.
"Apparition" Acini Van Herst
jeudi 6 mars 2014
"La recette du bonheur"
Tous les jours, fait courir la lame,
Au grand jamais, ne fait couler la larme.
Tous les jours, commence en musique,
Tous les jours, commence en musique,
Au grand jamais, ne tombe dans la polémique.
Tous les jours, sombre dans la lecture,
Au grand jamais, n'éclaire la luxure.
Tous les jours, donne un sourire,
Au grand jamais, ne chute dans la luxure.
Tous les jours, tu vas te faire pourrir,
Au grand jamais, ne te laisse aplatir.
Tous les jours, travaille ce qui te fait,
Au grand jamais, ne te déplait.
Au grand jamais, ne te déplait.
En bref: " Ô grand jamais tous les jours !!!!!!!
"
"La recette du bonheur" Acini Van Herst
"Ô soir !"
Ô soir! Entends tu ma plainte?
Car, contre toute contrainte,
Mon courage fait défaut.
Ainsi, d'un seul coup de faux,
Se taillent mes ambitions.
Ai je donc tant fait le con,
Au point de perdre raison?
Ah! Tant de contradictions,
En moi, qui me font souffrance!
Juste ciel, suis je donc né
Pour mériter cette errance,
Tel l'ermite, abandonné?
Ô soir! ressens tu ma peine?
Alors, garde la pour tienne!"Ô soir !" Acini Van Herst
mercredi 5 mars 2014
à ma petite princesse « Qui vit par le pet meurt gazé »
« Qui vit par le pet meurt gazé »
Quand, au pays des strass, s’escamote
Le vent sale et nauséabond,
Des paillettes plein leur culotte,
Les princesses chantent en rond,
D’un chant rêveur à l’unisson,
Étouffant le vil bruit de fond.
De ces pupilles dilatées,
Le dérapage incontrôlé,
Peu ou prou, t’affirme l’esprit.
Gaspard Proust l’avait pressenti.
Ainsi, vient la contrition,
Sur une simple contraction.
« Qui vit par le pet meurt gazé » Acini Van Herst
Juste histoire de vous éviter le commentaire facile:
"l'expression qui tue, l'expression qui pue" d'un simple P se change le pamphlet.
Juste histoire de vous éviter le commentaire facile:
"l'expression qui tue, l'expression qui pue" d'un simple P se change le pamphlet.
mardi 4 mars 2014
"Les Maux"
Les maux ne sont que du vent,
Les problèmes que des maux.
A quoi bon tant de tourments,
Et, tant de déluge d'eaux,
Qui me ravinent les joues,
Et, ravivent mon courroux.
"Les Maux" Acini Van Herst
Poesie pour une amie d'un autre temps celui des grosses bringues de jeunesse
Absinthe, à la chaleur de mes sourires,
Goute au raffinement de mon délire.
Nectar sucré, plait toi à m’enivrer!
Élixir des dieux, tu vas délivrer,
Soûler, la timidité, le mépris.
Chancelle, jusqu'aux lèvres du souci,
Onirique calice, recélant
Onirique calice, recélant
Narcotiques et autres stupéfiants.
Trinquons de concert, afin que ce verre
Étanche un rien notre soif d'éphémère."Absinthe" Acini Van Herst
Sinon, désolé pour Laurent Baffie, mais la blague "cet après
midi, je peux pas, j'ai piscine", Agnès nous la sortait bien
avant toi.
lundi 3 mars 2014
Kinbaku-bi "Le magnifique bondage"
"Kinbaku-bi"
il est des liens soumis
prenant l'ombre pour le corps
à la lueur d'une bougie
il est des liens encore
frivoles et délicats
étranglés de soie et d'or
il est des liens déjà
que la langueur de l'effort
enchâsse dans son corps las
il hait des liens retors
qui entravant ses ébats
le menèrent à la mort
"Kinbaku-bi" Acini Van Herst
il est des liens soumis
prenant l'ombre pour le corps
à la lueur d'une bougie
il est des liens encore
frivoles et délicats
étranglés de soie et d'or
il est des liens déjà
que la langueur de l'effort
enchâsse dans son corps las
il hait des liens retors
qui entravant ses ébats
le menèrent à la mort
"Kinbaku-bi" Acini Van Herst
vendredi 28 février 2014
"Audiard et les cons".Première prise.
" Ce con, avant qu'il se presse le citron, faudrait déjà l'aider à descendre de l'arbre! "
Acini Van Herst
haïku
Allez, on va percuter le haïku, s'en vouloir offenser, je ne suis pas adepte conditionné par la mode des phénomènes, mais plutôt curieux de nature.
Dans ce champ en fleurs Le rut retentit
clos éclos de mille roses bois vibre du ressenti
danse chante effleure l'heureux sentiment
Le pétale au vent tombe giboulée
Judée de rose vêtu faites de grêles pétales
étale vertu mes lâches pensées
Sessile en chatons
l'échec a rendu justice
mes faibles haïkus
Acini Van Herst
Après de longues tergiversations et dérobades, je publie et vous laisse juge de ce qui fut longuement brouillon.
Dans ce champ en fleurs Le rut retentit
clos éclos de mille roses bois vibre du ressenti
danse chante effleure l'heureux sentiment
Le pétale au vent tombe giboulée
Judée de rose vêtu faites de grêles pétales
étale vertu mes lâches pensées
Sessile en chatons
l'échec a rendu justice
mes faibles haïkus
Acini Van Herst
Après de longues tergiversations et dérobades, je publie et vous laisse juge de ce qui fut longuement brouillon.
jeudi 27 février 2014
"le cri"
te revoilà lancinante douleur
mal inaudible
remontant l'échine
lesté de cette roque accoutumance
le cri
long
torturé et solitaire
ogre incarné dévorant les restes
la vie
la joie
l'amour l'envie
"Le cri" Acini Van Herst
mal inaudible
remontant l'échine
lesté de cette roque accoutumance
le cri
long
torturé et solitaire
ogre incarné dévorant les restes
la vie
la joie
l'amour l'envie
"Le cri" Acini Van Herst
mercredi 26 février 2014
les ocres "Les éphémères"
Aux sombres heures, la tourmente se déchaîne.
Tant de rameaux décharnés,dont la sève est vaine,
S'effeuillent de leurs ocres tristes. Rien ne reste!
La pluie violente et glaciale, que je déteste,
Fini d'enchaîner au sol, ce vol d'éphémères.
Nature, en rien, ne ressemble à une mère!Fini d'enchaîner au sol, ce vol d'éphémères.
"Les éphémères" Acini Van Herst
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